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1865 Property Sale Deed: Cheyreau to Bodin in Vérac
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Résumé
This notarial act, dated September 5, 1865, records the sale of two small rooms and adjacent land in the village of La Mongie, commune of Vérac, France. The sellers, Pierre Cheyreau (a veterinarian) and his wife Elisabeth Gauthier, sold the property to Guillaume Bodin and his wife Marie Seurin for 500 francs. The document details specific property boundaries, easements (including water rights and wall maintenance), and establishes that the property originated from a family donation in 1849; a marginal note indicates final payment was made in August 1866.
Transcription
[Page 1]
5 Septembre 1865.
[Stamp: TIMBRE IMPERIAL - 1F 50c]
[Marginal Note:]
Vente.
[Vertical Marginal Note:]
Suivant une quittance passée devant moi Ce
quinze Aout 1866, l’époux Bodin ont payé a Mr.
et Mme Cheyreau Le prix total de leur acquisition.
[Signature: Métayer]
Pardevant Jean Métayer, notaire à
Galgon, canton de Fronsac, soussigné,
Ont comparu :
M. Pierre Cheyreau, vétérinaire et
la dame Elisabeth Gauthier, sans profession, son épouse
qu’il autorise, demeurant ensemble au village de
Gaussens, commune de Vérac,
Lesquels vendent solidairement, avec les
garanties ordinaires,
à Guillaume Bodin et à Marie Seurin,
son épouse, qu’il autorise, tous les deux cultivateurs
demeurant ensemble à la Mongie, commune de Vérac,
ici présents et qui acceptent, acquérant chacun pour
une moitié :
Deux petites chambres en mauvais état avec
des petites aisines au levant et au midi, limitées par
des piquets qui vont être remplacés par des bornes
et d’une contenance d’environ un are trente
centiares, le tout en un tenant, situé au dit lieu
de la Mongie et confrontant le bloc entier du
levant par les aisines ci d’autres aisines des vendeurs,
et à leur écurie, mur mitoyen, du midi par les
aisines au chemin, du couchant à M. Chambord
mur mitoyen jusqu’au dit chemin et du nord
par les soixante six centimètres de terrain servant
[Page 2]
d’égout pour la chambre à la pièce des vendeurs
et par les aisines aux aisines des dits époux Cheyreau,
les aisines du levant sont limitées par une ligne
droite passant à cinquante quatre centimètres
du mur midi de l’écurie des vendeurs. Après
trois mètres de longueur il se trouve une borne.
De cette borne, la ligne oblique un peu vers le
sudest et se prolonge sur une longueur de trois mètres
trente centimètres jusqu’à une borne et de là cette
ligne oblique encore un peu au sudest sur
une longueur de trois mètres vingt cinq centimètres
arrive à une troisième borne à partir de laquelle
la ligne séparative se dirige en ligne droite au
midi jusqu’à une quatrième borne qui sépare
du dit côté midi les aisines vendues du chemin
de la Mongie, les vendeurs se réservent le
droit d’appuyer une échelle sur les aisines
vendues pour crépir et blanchir le mur
midi de son écurie et de leur côté les acquéreurs
auront le même droit sur la pièce des vendeurs
pour le mur nord de la chambre vendue,
où il se trouve une ouverture qui sera comblée.
Ces deux chambres et leurs aisines sont vendues
avec toutes leurs dépendances et tous les droits de lavage
et puisage qui y sont attachés, à partir d’aujourd’hui
les époux Bodin pourront en jouir et disposer comme
ils l’ont fait déjà depuis quinze jours et pour cela
M et Mme Cheyreau leur cèdent tous leurs droits
et actions à ce sujet, sans aucune exception ni réserve.
[Page 3]
Mme Cheyreau possède tous ces immeubles
en vertu de la donation entre vifs portant partage
anticipé faite en sa faveur par le sieur Jean
Gauthier et la dame Jeanne Gausser, son père et sa
mère, demeurant à la Mongie, commune de Vérac,
suivant un acte passé devant Me Chevalier-
Lageard, notaire à Libourne, le vingt quatre juillet
mil huit cent quarante neuf, enregistré, puis transcrit
au bureau des hypothèques, cette donation avait été
faite moyennant une pension éteinte par le décès
des donateurs, arrivé à la Mongie il y a neuf ans.
Cette vente est faite pour la somme de
Cinq cents francs, que les acquéreurs promettent
et s’obligent solidairement de payer à leurs
vendeurs le quinze aout prochain, avec les intérêts
à cinq pour cent, mais seulement à compter de
cette dernière époque.
Enfin M et Mme Cheyreau ont justifié qu’ils
ne sont pas mariés sous le régime dotal.
Dont acte.
Fait et passé à la Mongie, commune de Vérac
en la demeure des acquéreurs, le cinq Septembre mil
huit cent soixante cinq en présence de M. Jean
Victor Levrau, propriétaire et de Jean Cerrieu,
tonnelier, demeurant tous les deux au village de
Bernon, commune de Périssac, lesquels, après
lecture faite, ont signé avec les témoins, les
vendeurs et le notaire, non les acquéreurs
[Page 4]
qui ont déclaré ne le savoir faire.
ont signé : Cheyreau, Gauthier,
Jh Levrau, Cerrieu et le notaire Métayer.
Enregistré à Libourne le huit
Septembre 1865, f° 17, r° C n° 6, 7 et 8, reçu
vingt sept francs cinquante centimes
et quatre francs treize centimes pour
un décime et demi. (signé) Mugière.
[Written below:]
rayé deux mots nuls.
[Signature:]
Métayer
5 Septembre 1865.
[Stamp: TIMBRE IMPERIAL - 1F 50c]
[Marginal Note:]
Vente.
[Vertical Marginal Note:]
Suivant une quittance passée devant moi Ce
quinze Aout 1866, l’époux Bodin ont payé a Mr.
et Mme Cheyreau Le prix total de leur acquisition.
[Signature: Métayer]
Pardevant Jean Métayer, notaire à
Galgon, canton de Fronsac, soussigné,
Ont comparu :
M. Pierre Cheyreau, vétérinaire et
la dame Elisabeth Gauthier, sans profession, son épouse
qu’il autorise, demeurant ensemble au village de
Gaussens, commune de Vérac,
Lesquels vendent solidairement, avec les
garanties ordinaires,
à Guillaume Bodin et à Marie Seurin,
son épouse, qu’il autorise, tous les deux cultivateurs
demeurant ensemble à la Mongie, commune de Vérac,
ici présents et qui acceptent, acquérant chacun pour
une moitié :
Deux petites chambres en mauvais état avec
des petites aisines au levant et au midi, limitées par
des piquets qui vont être remplacés par des bornes
et d’une contenance d’environ un are trente
centiares, le tout en un tenant, situé au dit lieu
de la Mongie et confrontant le bloc entier du
levant par les aisines ci d’autres aisines des vendeurs,
et à leur écurie, mur mitoyen, du midi par les
aisines au chemin, du couchant à M. Chambord
mur mitoyen jusqu’au dit chemin et du nord
par les soixante six centimètres de terrain servant
[Page 2]
d’égout pour la chambre à la pièce des vendeurs
et par les aisines aux aisines des dits époux Cheyreau,
les aisines du levant sont limitées par une ligne
droite passant à cinquante quatre centimètres
du mur midi de l’écurie des vendeurs. Après
trois mètres de longueur il se trouve une borne.
De cette borne, la ligne oblique un peu vers le
sudest et se prolonge sur une longueur de trois mètres
trente centimètres jusqu’à une borne et de là cette
ligne oblique encore un peu au sudest sur
une longueur de trois mètres vingt cinq centimètres
arrive à une troisième borne à partir de laquelle
la ligne séparative se dirige en ligne droite au
midi jusqu’à une quatrième borne qui sépare
du dit côté midi les aisines vendues du chemin
de la Mongie, les vendeurs se réservent le
droit d’appuyer une échelle sur les aisines
vendues pour crépir et blanchir le mur
midi de son écurie et de leur côté les acquéreurs
auront le même droit sur la pièce des vendeurs
pour le mur nord de la chambre vendue,
où il se trouve une ouverture qui sera comblée.
Ces deux chambres et leurs aisines sont vendues
avec toutes leurs dépendances et tous les droits de lavage
et puisage qui y sont attachés, à partir d’aujourd’hui
les époux Bodin pourront en jouir et disposer comme
ils l’ont fait déjà depuis quinze jours et pour cela
M et Mme Cheyreau leur cèdent tous leurs droits
et actions à ce sujet, sans aucune exception ni réserve.
[Page 3]
Mme Cheyreau possède tous ces immeubles
en vertu de la donation entre vifs portant partage
anticipé faite en sa faveur par le sieur Jean
Gauthier et la dame Jeanne Gausser, son père et sa
mère, demeurant à la Mongie, commune de Vérac,
suivant un acte passé devant Me Chevalier-
Lageard, notaire à Libourne, le vingt quatre juillet
mil huit cent quarante neuf, enregistré, puis transcrit
au bureau des hypothèques, cette donation avait été
faite moyennant une pension éteinte par le décès
des donateurs, arrivé à la Mongie il y a neuf ans.
Cette vente est faite pour la somme de
Cinq cents francs, que les acquéreurs promettent
et s’obligent solidairement de payer à leurs
vendeurs le quinze aout prochain, avec les intérêts
à cinq pour cent, mais seulement à compter de
cette dernière époque.
Enfin M et Mme Cheyreau ont justifié qu’ils
ne sont pas mariés sous le régime dotal.
Dont acte.
Fait et passé à la Mongie, commune de Vérac
en la demeure des acquéreurs, le cinq Septembre mil
huit cent soixante cinq en présence de M. Jean
Victor Levrau, propriétaire et de Jean Cerrieu,
tonnelier, demeurant tous les deux au village de
Bernon, commune de Périssac, lesquels, après
lecture faite, ont signé avec les témoins, les
vendeurs et le notaire, non les acquéreurs
[Page 4]
qui ont déclaré ne le savoir faire.
ont signé : Cheyreau, Gauthier,
Jh Levrau, Cerrieu et le notaire Métayer.
Enregistré à Libourne le huit
Septembre 1865, f° 17, r° C n° 6, 7 et 8, reçu
vingt sept francs cinquante centimes
et quatre francs treize centimes pour
un décime et demi. (signé) Mugière.
[Written below:]
rayé deux mots nuls.
[Signature:]
Métayer